Thèmes du Carnaval de Rio de Janeiro 2020 (enredos)

Enredos

Chaque année, le carnaval de Rio prend une nouvelle tournure. En effet, à peine quelques mois après les défilés, les écoles de samba choisissent le futur thème (Enredo en portugais) du prochain carnaval. Ce choix du thème entraîne un concours dans chaque école pour choisir le meilleur samba qui se prête le mieux au thème choisi. Vous avez compris que l’Enredo est déterminant pour la conception du défilé (chars, costumes et samba) car il fait partie des critères de notation lors de la parade par une quête de l’adéquation parfaite entre l’Enredo et le défilé.

Certaines écoles ont des thématiques récurrentes, mais aussi l’Enredo permet grâce à la retransmission sur la Globo (premier média brésilien) de diffuser la thématique partout à travers le Brésil parfois sans susciter de vives réactions. Les thèmes sont à l’image des Brésiliens et en particulier des Cariocas (habitants de Rio de Janeiro) : imagés, nostalgiques (saudade) avec une touche de poésie, d’humour et de jeux de mots. Certains éléments peuvent échapper aux étrangers car ils font référence à la culture ou à des points précis de l’histoire brésilienne (candomblé par exemple).

SAMBAS DE ENREDO 2020

Chaque année, vous pouvez acheter le CD qui regroupe l’intégralité des thèmes (les enredos) du groupe spécial dans les magasins specialisés ou certains supermarchés (Loga America). La couverture est toujours extraite de l’école victorieuse l’année précédente. L’ordre des samba correspond aux classements des écoles lors du dernier carnaval ( piste 1 = Ecole championne en titre/dernière piste école de Série A qui est montée)

G.R.E.S ESTAÇÃO PRIMEIRA DE MANGUEIRA

Ecole championne en titre, Mangueira poursuit sa réflexion sur les injustices et inégalités sociales, des thèmes chers à cette école depuis quelques années.

Enredo: « A verdade vos fará livre »
Thème: « La vérité vous rendra libre  »

Autores/Auteur : Manu da Cuíca e Luiz Carlos Máximo

Avec le enredo « la vérité vous rendra libre » le carnavalesco Leandro Vieira imagine une situation où Jésus Christ serait de nos jours de retour sur terre et serait alors confronté aux problèmes de la vie quotidienne dans une favela. Ainsi il fait non seulement allusion aux préjugés religieux, ceux liés aux différences de classe sociale, mais il attire également l’attention sur l’intolérance en général ou le racisme auquel un habitant de favela doit faire face encore aujourd’hui dans

Clip officiel Mangueira 2020 : « A verdade vos fará livre » « La vérité vous rendra libre »

Mangueira
Samba teu samba é uma reza
Pela força que ele tem
Mangueira
Vão te inventar mil pecados
Mas eu estou do seu lado
E do lado do samba também

Mangueira
Sambe que la samba est une prière
Si quelqu’un par hasard la méprise
Il craint la force qu’elle détient.
Mangueira
Ils vont t’inventer mille pêchés
Mais moi, je suis de ton côté
Et du côté de la samba aussi

Eu sou da Estação Primeira de Nazaré
Rosto negro, sangue índio, corpo de mulher
Moleque pelintra no Buraco Quente
Meu nome é Jesus da Gente

Je suis de la station première de Nazareth (allusion à Mangueira et connotation religieuse, Jésus de Nazareth)
Visage noir, sang d’indigène, corps de femme (référence à l’intolérance)
Gamin de couleur, pauvre et mal habillé venant d’un endroit paumé chaud
Mon nom est Jésus du peuple.

Nasci de peito aberto, de punho cerrado
Meu pai carpinteiro desempregado
Minha mãe é Maria das Dores Brasil
Enxugo o suor de quem desce e sobe ladeira
Me encontro no amor que não encontra fronteira
Procura por mim nas fileiras contra a opressão E no olhar da porta-bandeira pro seu pavilhão

Je suis né de poitrine « ouverte », de poing serré
Mon père, charpentier sans emploi
Ma mère est « Marie des douleurs Brésil (référence à la vierge Marie et aussi à une expression brésilienne qui qualifie une femme qui souffre ou qui se plaint)
J’essuie la sueur de celui qui monte et descend la côte
Je me trouve dans l’amour qui ne rencontre pas de frontières
Et dans le regard du porte- drapeau pour son pavillon.

Eu tô que tô dependurado
Em cordéis e corcovados
Mas será que todo povo entendeu o meu recado?
Porque de novo cravejaram o meu corpo
Os profetas da intolerância
Sem saber que a esperança
Brilha mais na escuridão

Je suis et je suis suspendu
Par des ficelles et des « corcovados »
Mais est ce que tout le monde a compris mon message ?
Parce que de nouveau, ils ont criblé mon corps,
Les profètes de l’intolérance,
Sans savoir que l’espérance
brille plus que l’obscurité.

Favela, pega a visão
Não tem futuro sem partilha
Nem Messias de arma na mão
Favela, pega a visão
Eu faço Fé na minha gente
Que é semente do seu chão

Favela, retrouve la vision
Il n’y a pas de futur sans partage
Ni des messies avec des armes à la main.
Favela, retrouve la vision
J’ai foi en mon peuple
qui est la semence de votre terre.

Do céu deu pra ouvir
O desabafo sincopado da cidade
Quarei tambor, da cruz fiz esplendor
E Ressurgi no cordão da liberdade

Du ciel, on a pu entendre
le cri de soulagement syncopé de la ville
J’ai sorti mon tambour, de la croix j’ ai fait une splendeur
Et lors d’un dimanche vert et rose (couleur de Mangueira)
J’ai ressurgi vers les « cordes » de la liberté.

G.R.E.S VIRADOURO

Comme il est souvent le cas dans les enredos, ceux-ci rendent hommage à des chanteurs/chanteuses célèbres (Ivete sangalo, Carlinhos brown, Alcione) ou des groupes. Cette année, « Ganhadeiras de Itapuã » un groupe traditionnel de salvador do Bahia est à l’honneur.

Enredo:  « Viradouro de alma lavada »
Thème: « Viradouro l’âme lavée »

Autores/Auteur : Cláudio Russo, Paulo Cesar Feital, Diego Nicolau, Júlio Alves, Dadinho, Rildo Seixas, Manolo, Anderson Lemos e Carlinhos Fionda

Clip officiel Viradouro 2020 : « Viradouro de alma lavada » « Viradouro l’âme lavée »

Ora yê yê o Oxum! Seu dourado tem axé
Fiz o meu quilombo no Abaeté
Quem lava a alma desta gente veste ouro
É Viradouro! É Viradouro!

Ora yê yê oxum (salutations, demande de protection à oxum), ta couleur dorée à de l’axé(énergie sacrée et positive)
J’ai créé mon groupe à Abaeté (lieu à Bahia)
Celui qui lave l’âme de ces gens, s’habille d’or
C’est viradouro, c’est viradouro

Levanta preta que o Sol tá na janela
Leva a gamela pro xaréu do pescador
A alforria se conquista com o ganho
E o balaio é do tamanho do suor do seu amor

Lève toi, noire, car le soleil est à la fenêtre
Emmène le plat pour le xareu(poisson) du pêcheur
La liberté s’obtient par le gain
et le grand panier est aussi grand que la quantité de sueur de ton amour

Mainha, esses velhos areais
Onde nossos ancestrais
Sempre acordam a manhã
Pra luta
Sentem cheiro de angelim
E a doçura de quindim
Na bica de Itapuã

Maman (dans le Nordeste), ces anciennes façons de frotter avec le sable
où nos ancêtres se réveillent toujours tôt le matin pour lutter
Ils sentent l’odeur de l’angelim (grainé venant d’un grand arbre) et la douceur du quindim (beignet de Bahia) au point de rencontre de Itapua (Salvador).

Camará ganhou a cidade
O erê herdou liberdade
Canto das Marias, baixa do dendê
Chama a freguesia pro batuquejê

Le camara (africain) a gagné la ville,
l’enfant (langue yoruba) à hérité de la liberté
Le chant des « Marias », baixa do dendé (rue à Itapua) appelle les gens du district pour le batuque (célébration de la messe afro-bresilienne).

São elas dos anjos e das marés
Caboclas do balangandã, ô iaiá
Ciranda de roda na beira do mar
Aguadeira que benze e vai pro terreiro sambar
Ganhadeira de fé!
É a voz da mulher

Ce sont-elles, des anges et des marées, les afro-bresiliennes aux bijoux balanganda (pendentifs en métal), oh jeunes filles,
Danse en ronde au bord de la mer
Porteuse d’eau qui bénit et se rend à la grande place pour samber,
Gagneuse de foi,
C’est le voix de la femme

Xangô ilumina a caminhada
A falange está formada
Um coral cheio de amor
Kaô! O axé vem da Bahia
Esta negra cantoria
Que Maria ensinou

Xango (Saint dans la religion afro brésilienne) illumine le parcours
Le groupe est formé
une chorale remplie d’amour
Kao (salutation)
Le axé vient de Bahia
Ce chant noir que Maria m’a appris

Oh mãe ensaboa
Mãe ensaboa pra depois quarar

Oh maman, savonne pour ensuite laisser éclaircir au soleil…

Ora yê yê ô Oxum! Seu dourado tem axé
Faz o seu quilombo no Abaeté
Quem lava a alma dessa gente veste ouro
É Viradouro! É Viradouro!

Ora yê yê oxum(salutations, demande de protection à oxum), ta couleur dorée à de l’axé(énergie sacrée et positive)
J’ai créé mon groupe à Abaeté(lieu à Bahia)
Celui qui lave l’âme de ces gens, s’habille d’or
C’est viradouro, c’est viradouro

G.R.E.S UNIDOS DE VILA ISABEL

Enredo:    « Gigante pela própria natureza: Jaçanã e um índio chamado Brasil »
Thème: « Géant part nature: Jaçanã et un Indien nommé Brésil »

Autores/Auteur : Edson Pereira

Clip officiel VILA iSABEL 2020 : « Gigante pela própria natureza: Jaçanã e um índio chamado Brasil »
« Géant part nature: Jaçanã et un Indien nommé Brésil »

Brasília, joia rara prometida
Que Nossa Senhora de Aparecida
Estenda o seu manto pro povo seguir

Sou da Vila, não tem jeito
Fazer samba é meu papel
Fiz do chão do Boulevard meu céu
Paira no ar o azul da beleza
Gigante pela própria natureza

Sou da Vila, não tem jeito
Fazer samba é meu papel
Fiz do chão do Boulevard meu céu
Paira no ar o azul da beleza
Gigante pela própria natureza

Sou eu
Índio filho da mata
Dono do ouro e da prata
Que a terra-mãe produziu

Sou eu
Mais um Silva pau de arara
Sou barro marajoara
Me chamo Brasil
Aquele que desperta a cunhatã
Para ouvir jaçanã sussurrar ao destino

O curumim, o piá e o mano
Que o vento minuano também chama de menino

O curumim, o piá e o mano
Que o vento minuano também chama de menino

Do Tapajós desemboquei no Velho Chico
Da negra Xica, solo rico das Gerais
E desaguei em fevereiro
No meu Rio de Janeiro, terra de mil carnavais

Ô, viola
A sina de preto velho
É luta de quilombola, é pranto, é caridade
Ô, fandango
Candango não perde a fé
Carrega filho e mulher
Pra erguer nova cidade

Ô, viola
A sina de preto velho
É luta de quilombola, é pranto, é caridade
Ô, fandango
Candango não perde a fé
Carrega filho e mulher
Pra erguer nova cidade

Quando a cacimba esvazia
Seca a água da moringa
Sertanejo em romaria
É mais forte que mandinga
Assim nasceu a flor do Cerrado
Quando um cacique inspirado
Olhou pro futuro e mandou construir

Brasília, joia rara prometida
Que Nossa Senhora de Aparecida
Estenda o seu manto pro povo seguir

Sou da Vila, não tem jeito
Fazer samba é meu papel
Fiz do chão do Boulevard meu céu
Paira no ar o azul da beleza
Gigante pela própria natureza

Sou da Vila, não tem jeito
Fazer samba é meu papel
Fiz do chão do Boulevard meu céu
Paira no ar o azul da beleza
Gigante pela própria natureza

Sou eu
Índio filho da mata
Dono do ouro e da prata
Que a terra-mãe produziu

Sou eu
Mais um Silva pau de arara
Sou barro marajoara
Me chamo Brasil
Aquele que desperta a cunhatã
Para ouvir jaçanã sussurrar ao destino

O curumim, o piá e o mano
Que o vento minuano também chama de menino

O curumim, o piá e o mano
Que o vento minuano também chama de menino

Do Tapajós desemboquei no Velho Chico
Da negra Xica, solo rico das Gerais
E desaguei em fevereiro
No meu Rio de Janeiro, terra de mil carnavais

Ô, viola
A sina de preto velho
É luta de quilombola, é pranto, é caridade
Ô, fandango
Candango não perde a fé
Carrega filho e mulher
Pra erguer nova cidade

Ô, viola
A sina de preto velho
É luta de quilombola, é pranto, é caridade
Ô, fandango
Candango não perde a fé
Carrega filho e mulher
Pra erguer nova cidade

Quando a cacimba esvazia
Seca a água da moringa
Sertanejo em romaria
É mais forte que mandinga
Assim nasceu a flor do Cerrado
Quando um cacique inspirado
Olhou pro futuro e mandou construir

Brasília, joia rara prometida
Que Nossa Senhora de Aparecida
Estenda o seu manto pro povo seguir

Sou da Vila, não tem jeito
Fazer samba é meu papel
Fiz do chão do Boulevard meu céu
Paira no ar o azul da beleza
Gigante pela própria natureza

Sou da Vila, não tem jeito
Fazer samba é meu papel
Fiz do chão do Boulevard meu céu
Paira no ar o azul da beleza
Gigante pela própria natureza

Sou eu
Índio filho da mata

Brasilia, un joyau rare et promis
Que Notre Dame d’Aparecida
Étendre son manteau pour que le peuple le suive.

Je suis de la Vila, il n’y a pas moyen de…
Pour que samba soit mon rôle
J’ai fait de l’étage du boulevard mon paradis
Le bleu de la beauté plane dans l’air
Gigantesque par la nature même

Je suis du Village, il n’y a pas moyen
Pour que samba soit mon rôle
J’ai fait du plancher du boulevard mon ciel
Le bleu de la beauté plane dans l’air
Un géant par nature

C’est moi
Fils indien de la jungle
Propriétaire de l’or et de l’argent
Que la terre mère a produit

C’est moi
Un autre Silva pau de arara
Je suis l’argile marajoara
Mon nom est Brésil
Celui qui réveille le cunhatã
Pour entendre le jaçanã chuchoter au destin

Le curumim, le piá et la mano
Que le vent du minuano appelle aussi un garçon

Le curumim, le piá et la mano
Que le vent du minuano appelle aussi un garçon

De Tapajós je suis arrivé à Velho Chico
Du Xica noir, sol riche du Gerais
Et en février, je me suis écoulée
Dans mon Rio de Janeiro, terre de mille carnavals

Oh, alto
Le destin d’un vieux nègre
C’est le combat d’un quilombola, c’est un cri, c’est la charité
Oh, fandango
Candango ne perdez pas la foi
Il porte son fils et sa femme
Construire une nouvelle ville

Oh, alto
Le destin d’un vieil homme noir
C’est le combat d’un quilombola, c’est un cri, c’est la charité
Ô, fandango
Candango ne perdez pas la foi
Il porte son fils et sa femme
Construire une nouvelle ville

Quand le cacimba se vide
L’eau du moringa s’assèche
Sertanejo en pèlerinage
Est plus solide que le mandinga
Ainsi est née la fleur du Cerrado
Quand un cacique inspiré
Regarder vers l’avenir et ordonner la construction

Brasília, un joyau rare promis
Que Notre Dame d’Aparecida
Étendre son manteau pour que le peuple le suive.

Je suis de la Vila, il n’y a pas moyen de…
Pour que samba soit mon rôle
J’ai fait de l’étage du boulevard mon paradis
Le bleu de la beauté plane dans l’air
Gigantesque par la nature même

Je suis du Village, il n’y a pas moyen
Pour que samba soit mon rôle
J’ai fait du plancher du boulevard mon ciel
Le bleu de la beauté plane dans l’air
Un géant par nature

C’est moi
Fils indien de la jungle
Propriétaire de l’or et de l’argent
Que la terre mère a produit

C’est moi
Un autre Silva pau de arara
Je suis l’argile marajoara
Mon nom est Brésil
Celui qui réveille le cunhatã
Pour entendre le jaçanã chuchoter au destin

Le curumim, le piá et la mano
Que le vent du minuano appelle aussi un garçon

Le curumim, le piá et la mano
Que le vent du minuano appelle aussi un garçon

De Tapajós je suis arrivé à Velho Chico
Du Xica noir, sol riche du Gerais
Et en février, je me suis écoulée
Dans mon Rio de Janeiro, terre de mille carnavals

Oh, alto
Le destin d’un vieux nègre
C’est le combat d’un quilombola, c’est un cri, c’est la charité
Oh, fandango
Candango ne perdez pas la foi
Il porte son fils et sa femme
Construire une nouvelle ville

Oh, alto
Le destin d’un vieil homme noir
C’est le combat d’un quilombola, c’est un cri, c’est la charité
Ô, fandango
Candango ne perdez pas la foi
Il porte son fils et sa femme
Construire une nouvelle ville

Quand le cacimba se vide
L’eau du moringa s’assèche
Sertanejo en pèlerinage
Est plus solide que le mandinga
Ainsi est née la fleur du Cerrado
Quand un cacique inspiré
Regarder vers l’avenir et ordonner la construction

Brasília, un joyau rare promis
Que Notre Dame d’Aparecida
Étendre son manteau pour que le peuple le suive.

Je suis de la Vila, il n’y a pas moyen de…
Pour que samba soit mon rôle
J’ai fait de l’étage du boulevard mon paradis
Le bleu de la beauté plane dans l’air
Gigantesque par la nature même

Je suis du Village, il n’y a pas moyen
Pour que samba soit mon rôle
J’ai fait du plancher du boulevard mon ciel
Le bleu de la beauté plane dans l’air
Un géant par nature

C’est moi
Fils indien de la jungle

G.R.E.S PORTELA

Enredo: «
Thème: « Guajupiá, une terre sans mal »

Autores/Auteur : Valtinho Botafogo, Rogério Lobo, José Carlos, Zé Miranda, Beto Aquino, Pecê Ribeiro, D´Sousa e Araguaci

Clip officiel PORTELA 2020 : « Guajupiá, terra sem males » « Guajupiá, une terre sans mal »

Índio é tupinambá
Índio tem alma guerreira
Hoje meu Guajupiá é Madureira
Voa águia na floresta
Salve o Samba, salve ela
Índio é dono desse chão
Índio é filho da Portela

L’indien est tupinamba l’indien a une âme guerrière. Aujourd’hui mon paradis idyllique c’est Madureira.Vole aigle dans la forêt,Salut la samba, salut la forêt,L’indien est propriétaire de ce sol . L’indien est fils de Portela. 

Clamei aos céus
A chama da maldade apagou
E num dilúvio a Terra ele banhou
Lavando as mazelas com perdão
Fim da escuridão
Já não existe a ira de Monã
No ventre há vida, novo amanhã
Irim Magé já pode ser feliz
Transforma a dor na alegria de poder mudar o mundo
Mairamuãna tem a chave do futuro
Pra nossa tribo lutar e cantar

Ira de Mona (dieu des tupinambas) n’existe plusDans le ventre il y a la vie, un nouveau lendemain Irim Magé (élu pour repeupler la terre tupinamba) peut d’ores et déjà être heureux transformer la douleur en joie de pouvoir changer le monde Mairamuãna (profete, fils de Irim Magé) détient la clé du futur pour que notre tribu puisse lutter et chanter.

Auê, auê a voz da mata, okê okê arô
Se Guanabara é resistência
O índio é arco, é flecha, é essência

Aué Aué, la voix de la forêt tropicale, Oke Oke Aro(salutations au grand chasseur Oxossi)Si Guanabara est résistance l’indien est l’arc, la flèche et l’essence.

Ao proteger Karioka
Reúno a maloca na beira da rede
Cauim pra festejar… purificar
Borduna, tacape e ajaré
Índio pede paz, mas é de guerra
Nossa aldeia é sem partido ou facção
Não tem « bispo », nem se curva a « capitão »
Quando a vida nos ensina
Não devemos mais errar
Com a ira de Monã
Aprendi a respeitar a natureza, o bem viver
Pro imenso azul do céu
Nunca mais escurecer (bis)

En protection Karioka (indigène de Rio),En réunion dans la maloca (maison collective de la tribu) dans un coin de la clôture,le vin sacré pour célébrer… purifier Armes de guerre en bois, petites épées en bois et ajaré (arbustes pour empoisonner les flèches) L’indien demande la paix mais il appartient à la guerre Notre village est sans parti ni faction il n’a pas d’évêque, et il ne se courbe pas devant un capitaine.Quand la vie nous éduque nous ne devons plus nous tromper

Índio é tupinambá
Índio tem alma guerreira
Hoje meu Guajupiá é Madureira
Voa águia na floresta
Salve o samba, salve ela
Índio é dono desse chão
Índio é filho da Portela

L’indien est tupinambal’indien a une âme guerrièreAujourd’hui mon paradis idyllique c’est Madureira.Vole aigle dans la forêt,Salut la samba, salut la forêt,L’indien est propriétaire de ce sol. L’indien est fils de portela. 

G.R.E.S ACADÊMICOS DO SALGUEIRO

Enredo: « O rei negro do picadeiro »
Thème: « le roi noir de la piste »

Autores/Auteur : Marcelo Motta, Fred Camacho, Guinga do Salgueiro, Getúlio Coelho, Ricardo Neves e Francisco Aquino

Clip officiel SALGEIRO 2020 : « O rei negro do picadeiro » « le roi noir de la piste »

Olha nós aí de novo
Pra sambar no picadeiro
Arma o circo, chama o povo, Salgueiro
Aqui o negro não sai de cartaz
Se entregar, jamais

Olha nós aí de novo
Pra sambar no picadeiro
Arma o circo, chama o povo, Salgueiro
Aqui o negro não sai de cartaz
Se entregar, jamais

Na corda bamba da vida me criei
Mas qual o negro não sonhou com liberdade?
Tantas vezes perdido, me encontrei
Do meu trapézio saltei num voo pra felicidade
Quando num breque, mambembe moleque

Beijo o picadeiro da ilusão
Um novo norte, lançado à sorte
Na companhia do luar
Feito sambista
Alma de artista que vai onde o povo está

E vou estar com o peito repleto de amor
Eis a lição desse nobre palhaço
Quando cair, no talento, saber levantar
Fazer sorrir quando a tinta insiste em manchar

E vou estar com o peito repleto de amor
Eis a lição desse nobre palhaço
Quando cair, no talento, saber levantar
Fazer sorrir quando a tinta insiste em manchar

O rosto retinto exposto
Reflete no espelho
Na cara da gente um nariz vermelho
Num circo sem lona, sem rumo, sem par
Mas se todo show tem que continuar (bravo!)

Bravo
Há esperança entre sinais e trampolins
E a certeza que milhões de Benjamins
Estão no palco sob as luzes da ribalta
Salta, menino

A luta me fez majestade
Na pele, o tom da coragem
Pro que está por vir
Sorrir é resistir

Nous revoilà
Samba dans l’arène
Armez le cirque, appelez le peuple, Salgueiro
Ici, l’homme noir ne se démodera pas
Ne jamais se rendre

C’est reparti
Samba sur le ring
Montez le cirque, appelez les gens, Salgueiro
Ici, un nègre ne fera pas faillite.
Ne renoncez jamais à vous-même

J’ai été élevé sur la corde raide de la vie
Mais quel homme noir n’a pas rêvé de liberté ?
Tant de fois perdue, je me suis retrouvée
De mon trapèze j’ai sauté sur un vol vers le bonheur
Quand dans un clochard, un morveux mambembe

J’embrasse l’anneau de l’illusion
Un nouveau nord, jeté au hasard
En compagnie du clair de lune
Comme un sambista
Une âme d’artiste qui va là où les gens se trouvent

Et mon cœur sera plein d’amour
C’est la leçon de ce noble clown
Quand vous tombez, dans le talent, sachez vous relever
Pour vous faire sourire lorsque la peinture insiste pour tacher

Et mon cœur sera plein d’amour
Voici la leçon de ce noble clown
Quand dans le talent je tombe, savoir se relever
Pour faire sourire quand la peinture insiste pour tacher

Le visage droit exposé
Reflété dans le miroir
Dans le visage des gens, un nez rouge
Dans un cirque sans toile, sans direction, sans pair
Mais si tout spectacle doit continuer (bravo !)

Bravo
Il y a de l’espoir parmi les panneaux et les trampolines
Et la certitude que des millions de Benjamins
Sont sur scène sous les projecteurs
Saute, mon garçon

Le combat m’a rendu majestueux
Sur ma peau, le ton du courage
Pour ce qui est à venir
Sourire, c’est résister

G.R.E.S MOCIDADE INDEPENDENTE DE PADRE MIGUEL

Enredo: « Elza deusa Soares »
Thème:« Elza la déesse Soares »

Autores/Auteur : Valtinho Botafogo, Rogério Lobo, José Carlos, Zé Miranda, Beto Aquino, Pecê Ribeiro, D´Sousa e Araguaci

Comme VIRADOURO, MOCIDADE rend hommage à une chanteuse brésilienne Elza Soares qui fait partie des soutiens à cette école (comme Alcione pour MANGUEIRA) et défile régulièrement.

Clip officiel MOCIDADE 2020 : « Elza deusa Soares » « Elza la déesse Soares »

Laroyê e Mojubá, liberdade
Abre os caminhos pra Elza passar
Salve a Mocidade!
Essa nega tem poder
É luz que clareia
É samba que corre na veia

Laroyê et Mojubá, liberté
Ouvrez la voie pour le passage d’Elza
Vive la Mocidade !
Ce négro a du pouvoir
C’est une lumière qui brille
C’est la samba qui coule dans nos veines

Lá vai menina
Lata d’água na cabeça
Vencer a dor, que esse mundo é todo seu
Onde a água santa foi saliva
Pra curar toda ferida
Que a história escreveu

Voilà, ma fille
Un bidon d’eau sur votre tête
Surmontez la douleur, que ce monde est tout à vous
Où l’eau bénite était de la salive
Pour guérir toutes les blessures
Que l’histoire a écrit

É sua voz que amordaça a opressão
Que embala o irmão
Para a preta não chorar
Se a vida é uma aquarela
Vi em ti a cor mais bela
Pelos palcos a brilhar

C’est votre voix qui bâillonne l’oppression
Qui berce le frère
Pour que la femme noire ne pleure pas
Si la vie est une aquarelle
J’ai vu en vous la plus belle des couleurs
Sur les scènes pour briller

É hora de acender
No peito a inspiração
Sei que é preciso lutar
Com as armas de uma canção
A gente tem que acordar
Da lama nasce o amor
Quebrar as agulhas que vestem a dor

C’est sa voix qui bâillonne l’oppression
Qui berce le frère
Pour que la femme noire ne pleure pas
Si la vie est une aquarelle
J’ai vu en toi la plus belle des couleurs
Sur scène pour briller

Brasil
Enfrente o mal que te consome
Que os filhos do planeta fome
Não percam a esperança em seu cantar
Ó nega!
Sou eu que te falo em nome daquela

Brésil
Affrontez le mal qui vous consume
Que les enfants de la planète affamée
Ne perdez pas espoir dans votre chant
O nega !
C’est moi qui vous parle au nom de ce

Da batida mais quente
O som da favela
A resistência em nosso chão
Se acaso você chegar

Du rythme le plus chaud
Le son de la favela
La résistance sur notre sol
Si par hasard vous arrivez

Com a mensagem do bem
O mundo vai despertar
Deusa da Vila Vintém
Eis a estrela
Teu povo esperou tanto pra revê-la

Avec le message du bien
Le monde va se réveiller
Déesse de Vila Vintém
Voici l’étoile
Votre peuple a attendu si longtemps pour vous revoir

G.R.E.S UNIDOS DA TIJUCA

Enredo: « Onde moram os sonhos »
Thème: « Où habitent les rêves »

Autores/Auteur : Dudu Nobre, Totonho, André Diniz, Fadico e Jorge Aragão

Clip officiel TIJUCA 2020 : « Onde moram os sonhos » « Où habitent les rêves »

A minha felicidade mora nesse lugar
Eu sou favela
O samba no compasso é mutirão de amor
Dignidade não é luxo, nem favor

A minha felicidade mora nesse lugar
Eu sou favela
O samba no compasso é mutirão de amor
Dignidade não é luxo, nem favor

O sonho nasce em minha alma
Vai tomando o peito e ganhando jeito
Se eternizando, traduzido em forma
O mais imperfeito, perfeição se torna

Lá no meu quintal, eu vou fazer um bangalô
Já foi tapera feita em palha e sapê
E uma capela que a candeia alumiou
A Lua cheia

Vem, é lindo o anoitecer
Vai, eu morro de saudade
Todo mundo um dia sonha ter
Seu cantinho na cidade

Vem, é lindo o anoitecer
Vai, eu morro de saudade
Todo mundo um dia sonha ter
Seu cantinho na cidade

Como é linda a vista lá do meu Borel
Luzes na colina, meu arranha-céu
Linhas do arquiteto, a vida é construção
Curva-se o concreto, brilha a inspiração

Lágrima desce o morro
Serra que corta a mata
Mata, a pureza no olhar
O rio pede socorro
É terra que o homem maltrata
E meu clamor abraça o Redentor

Pra construir um amanhã melhor
O povo é o alicerce da esperança
O verde beija o mar
A brisa vai soprar o medo de amar a vida

Paz e alegria vão renascer
Tijuca, faz esse meu sonho acontecer

Mon bonheur vit dans cet endroit
Je suis une favela
La samba au compas est un effort conjoint d’amour
La dignité n’est ni un luxe ni une faveur

Mon bonheur vit dans cet endroit
Je suis une favela
La samba au compas est un effort conjoint d’amour
La dignité n’est ni un luxe ni une faveur

Le rêve est né dans mon âme
Il s’empare de ma poitrine et prend forme
S’éterniser, se traduire en forme
Le plus imparfait, la perfection devient

Là, dans mon jardin, je ferai un bungalow
C’était autrefois une hutte faite de paille et de chaume
Et une chapelle qu’une bougie a éclairée
La pleine lune

Venez, c’est magnifique au crépuscule
Va, je meurs de désir
Tout le monde rêve un jour d’avoir
Leur petit coin de la ville

Venez, c’est magnifique à la tombée de la nuit
Je meurs de désir
Tout le monde rêve un jour d’avoir
Votre coin de la ville

Comme la vue est belle depuis mon Borel
Lumières sur la colline, mon gratte-ciel
Lignes de l’architecte, la vie est une construction
Le béton se plie, l’inspiration brille

Les larmes descendent la colline
Une montagne qui traverse la forêt
La forêt, la pureté dans l’œil
La rivière demande de l’aide
C’est une terre que l’homme maltraite
Et mon cri embrasse le Rédempteur

Pour construire un avenir meilleur
Le peuple est le fondement de l’espoir
Le vert embrasse la mer
La brise chassera la peur d’aimer la vie.

La paix et la joie renaîtront
Tijuca, fais de mon rêve une réalité

G.R.E.S PARAISO DO TUIUTI

Enredo: « O Santo e o rei: encantarias de Sebastião »
Thème: « Le saint et le Roi: les enchantements de Sébastien  »

Autores/Auteur :Moacyr Luz, Cláudio Russo, Aníbal, Júlio Alves, Pier e Tricolor

Clip officiel TUIUTI 2020 : « O Santo e o rei: encantarias de Sebastião »
« O Santo e o rei: encantarias de Sebastião »

Todo vinte de janeiro
Nos altares e terreiros
Pelos campos de batalha
Uma vela pro divino
O imperador menino
Um Sebastião não falha

Nas marés, o desejado
Infiéis pra todo lado
Enfrentou a Lua cheia
No deserto, um grão de areia
Dom Sebastião vagueia
Sem futuro, nem passado
Renasce sob nós, um caboclo encantado
Na praia dos lençóis, é o touro coroado
Vestiu bumba-meu-boi
Até mudou o fado
No couro do tambor foi batizado
Poeira, ê! Poeira!
Pedra bonita pôs o santo no altar
Sangrou a terra, onde a paz chorou a guerra
Mas ele vai voltar!
Rio, do peito flechado
Dos apaixonados
Rio-batuqueiro
Oxossi, orixá das coisas belas
Guardião dessa aquarela
Salve o Rio de Janeiro!
Orfeus tocam liras na favela
A cidade das mazelas
Pede ao santo proteção
Grito o teu nome no cruzeiro
Ó, padroeiro! Toda minha devoção
No Morro do Tuiuti
No alto do terreirão
O cortejo vai subir
Pra saudar Sebastião

Tout les 20 janvier,
sur les autels et les places
par les chemins de bataille,
une bougie pour le divin,
l’enfant empereur,
un Sébastien ne peut manquer.

Sur les marées, le désiré,
des infidèles de tout les côtés,
il a affronté la pleine lune.
Dans le désert, un grain de sable,
Sébastien 1er(roi du Portugal) se promene sans futur, ni passé (laia laia)

Un métis enchanté renaît en nous,
Sur la plage de lençóis (à. Bahia), c’est un taureau couronné
Il a vêtu le costume de Bumba-meu-Boi(folklorique du nordeste)
Il a même changé le fado
sur le cuir du tambour, il a été baptisé.

Poussière, c’est de la poussière,
la belle pierre à mis le saint à l’autel,
la terre à saigné, où la paix à pleuré la guerre
Mais il va revenir.

Rio, de la poitrine fléchée,
des amoureux,
batteur de Rio
Oxossi(orisha de la nature)
orisha des belles choses
gardien de cette aquarelle
Salut Rio de Janeiro!

Orphée joue de la lyre dans les favelas,
la ville des problèmes demande au saint la protection
Oh mon protecteur, toute ma dévotion !

Dans la colline de Tuiuti,
en haut de la place,
le cortège va monter
pour saluer Sébastien

G.R.E.S GRZNDE RIO

Enredo: « Tata Londirá : o canto do caboclo no quilombo de Caxias »
Thème: « Tata Londirá : le chant du caboclo dans le quilombo de Caxias »

Autores/Auteur : Deré, Robson Moratelli, Rafael Ribeiro e Toni Vietnã

Clip officiel GRANDE RIO 2020 : « Tata Londirá : o canto do caboclo no quilombo de Caxias »
« Tata Londirá : le chant du caboclo dans le quilombo de Caxias »

É Pedra Preta!
Quem risca ponto nesta casa de caboclo
Chama Flecheiro, Lírio e Arranca-Toco
Seu Serra Negra na Jurema, Juremá
Pedra Preta!
O assentamento fica ao pé do dendezeiro
Na capa de Exu, caminho inteiro
Em cada encruzilhada um alguidar

Era homem, era bicho-flor
Bicho-homem, pena de pavão
A visão que parecia dor
Avisando Salvador, João!

No Camutuê Jubiabá
Lá na roça, a gameleira
Da Gomeia, dava o que falar
Na curimba feiticeira

Okê! Okê! Oxóssi é caçador
Okê! Arô! Odé!
Na paz de Zambi, ele é Mutalambô!
O Alaketo, guardião do Agueré
Okê! Okê! Oxóssi é caçador
Okê! Arô! Odé!
Na paz de Zambi, ele é Mutalambô!
O Alaketo, guardião do Agueré

É isso, dendê e catiço
O rito mestiço que sai da Bahia
E leva meu pai mandingueiro
Baixar no terreiro quilombo Caxias
Malandro, vedete, herói, faraó
Um saravá pra folia
Bailam os seus pés
E pelo ar o benjoim
Giram presidentes, penitentes, yabás
Curva-se a rainha e os ogans batuqueiros pedem paz

Salve o candomblé, Eparrei Oyá
Grande Rio é Tatalondirá
Pelo amor de Deus, pelo amor que há na fé
Eu respeito seu amém
Você respeita o meu axé
Salve o candomblé, Eparrei Oyá
Grande Rio é Tatalondirá
Pelo amor de Deus
Pelo amor que há na fé
Respeita o meu axé

C’est Pedra Preta !
Qui gratte un point dans la maison de ce caboclo
Appelez Flecheiro, Lírio et Arranca-Toco
Votre Serra Negra à Jurema, Jurema
C’est la Pierre Noire !
L’établissement est au pied du palmier
Dans la cape d’Exu, tout le chemin
À chaque carrefour, un bol

Était un homme, était une fleur-bête
Homme-bête, plume de paon
La vision qui ressemblait à de la douleur
Attention Salvador, João !

À Camutuê Jubiabá
Là-bas, dans le champ, le gameleira
De Gomeia, c’était le sujet de conversation de la ville
Dans la feiticeira curimba

Okê ! Okê ! Oxóssi est chasseur
Okê ! Arô ! Odé !
Dans la paix de Zambi, il est Mutalambô !
Alaketo, gardien de l’Agueré
Okê ! Okê ! Oxóssi est chasseur
Okê ! Arô ! Odé !
Dans la paix de Zambi, il est Mutalambô !
Alaketo, gardien de l’Agueré

C’est ça, dendê et catiço
Le rite métis qui quitte Bahia
Et mène mon père mandingueiro
En bas du terreiro Quilombo Caxias
Rascal, star, héros, pharaon
Un saravá pour les réjouissances
Vos pieds dansent
Et le benjoin à travers l’air
Les présidents tournent, les pénitents, les yabás
La reine s’incline et les tambours ogans demandent la paix.

Salut candomblé, Eparrei Oyá
Grande Rio est Tatalondirá
Pour l’amour de Dieu, pour l’amour qui est dans la foi
Je respecte votre amen
Vous respectez mon axé
Salut candomblé, Eparrei Oyá
Grande Rio est Tatalondirá
Pour l’amour de Dieu
Pour l’amour qui est dans la foi
Respectez mon axé

G.R.E.S UNIÃO DA ILHA DO GOVERNADOR

Enredo: « Nas encruzilhadas da vida, entre becos, ruas e vielas, a sorte está lançada: Salve-se quem puder! »
Thème: « Au carrefour de la vie, entre les ruelles, les rues et les allées, les dés sont jetés: sauve-qui-peut. »

Autores/Auteur : Márcio André, Márcio André Filho, Daniel Katar, Júlio Alves, Marinho e Rafael Prates

Clip officiel UNIAO DA ILHA 2020 : « Nas encruzilhadas da vida, entre becos, ruas e vielas, a sorte está lançada: Salve-se quem puder! »
« Au carrefour de la vie, entre les ruelles, les rues et les allées, les dés sont jetés: sauve-qui-peut. »

Senhor, eu sou a Ilha!
E no meu ventre essa verdade que impera
Que é invisível entre becos e vielas
De quem desperta pra viver a mesma ilusão
E vai trabalhar antes do Sol levantar de novo
A voz do rancor não cala meu povo, não!
Sou mãe, dignidade é meu destino
Rogo em prece meus meninos
Ao longe alguém ouviu
Meus filhos são filhos dessa mãe gentil

Inocentes, culpados, são todos irmãos
Esse nó na garganta vou desabafar
O chumbo trocado, o lenço na mão
Nessa terra de Deus dará
Inocentes, culpados, são todos irmãos
Esse nó na garganta vou desabafar
O chumbo trocado, o lenço na mão
Nessa terra de Deus dará

Eu sei o seu discurso oportunista
É a ganância, hipocrisia
O seu abraço é minha dor (seu doutor)
Eu sei que todo mal que vem do homem
Traz a miséria e causa fome
Será justiça de quem esperou
O morro desce o asfalto e dessa vez
Esquece a tristeza agora
É hoje o dia da comunidade
Um novo amanhã
Num canto de liberdade

A nossa riqueza é ser feliz
Por todos os cantos do país
Na paz da criança, o amor da mulher
De gente humilde que pede com fé
A nossa riqueza é ser feliz
Por todos os cantos do país
Na paz da criança, o amor da mulher
De gente humilde que pede com fé

Senhor, eu sou a Ilha!
E no meu ventre essa verdade que impera
Que é invisível entre becos e vielas
De quem desperta pra viver a mesma ilusão
E vai trabalhar antes do Sol levantar de novo
A voz do rancor não cala meu povo, não!
Sou mãe, dignidade é meu destino
Rogo em prece meus meninos
Ao longe alguém ouviu
Meus filhos são filhos dessa mãe gentil

Inocentes, culpados, são todos irmãos
Esse nó na garganta vou desabafar
O chumbo trocado, o lenço na mão
Nessa terra de Deus dará
Inocentes, culpados, são todos irmãos
Esse nó na garganta vou desabafar
O chumbo trocado, o lenço na mão
Nessa terra de Deus dará

Eu sei o seu discurso oportunista
É a ganância, hipocrisia
O seu abraço é minha dor (seu doutor)
Eu sei que todo mal que vem do homem
Traz a miséria e causa fome
Será justiça de quem esperou
O morro desce o asfalto e dessa vez
Esquece a tristeza agora
É hoje o dia da comunidade
Um novo amanhã
Num canto de liberdade

Seigneur, je suis l’île !
Et dans mon ventre, cette vérité qui règne
Qui est invisible dans les allées et les ruelles
De ceux qui se réveillent pour vivre la même illusion
Et se met au travail avant que le soleil ne se lève à nouveau
La voix de la rancœur ne fait pas taire mon peuple, non !
Je suis une mère, la dignité est mon destin
Je prie dans la prière mes enfants
Au loin, quelqu’un a entendu
Mes enfants sont les enfants de cette douce mère

Innocents, coupables, ils sont tous frères.
Cette boule dans ma gorge, je vais la faire sortir
Le plomb échangé, mouchoir à la main
Dans cette terre de Dieu donnera
Innocents, coupables, ils sont tous frères
Cette boule dans ma gorge, je vais la retirer de ma poitrine.
Le plomb échangé, mouchoir à la main
Dans cette terre de Dieu donnera

Je connais votre discours opportuniste
C’est la cupidité, l’hypocrisie
Votre étreinte est ma douleur (votre médecin)
Je sais que tout mal qui vient de l’homme
Apporte la misère et provoque la faim
Sera la justice pour ceux qui attendent
La colline descend vers l’asphalte et cette fois-ci
Oubliez la tristesse maintenant
Aujourd’hui est le jour de la communauté
Un nouveau demain
Dans un coin de liberté

Notre richesse est d’être heureux
Dans tous les coins du pays
Dans la paix de l’enfant, l’amour de la femme
Des gens humbles qui demandent avec foi
Notre richesse est d’être heureux
Dans tous les coins du pays
Dans la paix de l’enfant, l’amour de la femme
De personnes humbles qui prient avec foi

Seigneur, je suis l’île !
Et dans mon ventre, cette vérité qui règne
C’est invisible dans les allées et les ruelles
De ceux qui se réveillent pour vivre la même illusion
Et se met au travail avant que le soleil ne se lève à nouveau
La voix de la rancœur ne fait pas taire mon peuple, non !
Je suis une mère, la dignité est mon destin
Je prie dans la prière mes enfants
Au loin, quelqu’un a entendu
Mes enfants sont les enfants de cette douce mère

Innocents, coupables, ils sont tous frères.
Cette boule dans ma gorge, je vais la faire sortir
Le plomb échangé, mouchoir à la main
Dans cette terre de Dieu donnera
Innocents, coupables, ils sont tous frères
Cette boule dans ma gorge, je vais la retirer de ma poitrine.
Le plomb échangé, mouchoir à la main
Dans cette terre de Dieu donnera

Je connais votre discours opportuniste
C’est la cupidité, l’hypocrisie
Votre étreinte est ma douleur (votre médecin)
Je sais que tout mal qui vient de l’homme
Apporte la misère et provoque la faim
Sera la justice pour ceux qui attendent
La colline descend vers l’asphalte et cette fois-ci
Oubliez la tristesse maintenant
Aujourd’hui est le jour de la communauté
Un nouveau demain
Dans un chant de liberté

G.R.E.S BEIJA-FLOR DE NILÓPOLIS

Enredo: « Se essa rua fosse minha »
Thème:  « Si cette rue était à moi »

Autores/Auteur : Magal Clareou, Diogo Rosa, Julio Assis, Jean Costa, Dario Jr e Thiago Soares

Clip officiel BEIJA FLOR 2020 : « Se essa rua fosse minha » « Si cette rue était à moi »

Por mais que existam barreiras
Eu vim pra vencer no teu ninho
É bom lembrar, eu não estou sozinho

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Segura o povo que o povo é o dono da rua
Ô corre gira que a rua é do Beija-Flor!

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Segura o povo que o povo é o dono da rua
Ô corre gira que a rua é do Beija-Flor!

Preceito!
Minha fé pra seguir nessa estrada
Odara ê! Reina firme na encruzilhada
Abram os caminhos do meu Beija-Flor
Por rotas já trilhadas no passado

O tempo de tormenta que esse mar levou
Revela este novo Eldorado
Nas trilhas da vida, desbravador
Destino traçado, vencedor
Nos becos da solidão
Moleque de pé no chão

E nessas andanças, eu sigo teus passos
São tantas promessas de um peregrino
É crer no milagre, sagrados valores
Em tantos altares, em tantos andores
A vela que acende, a dor que se apaga
A mão que afaga se torna corrente

Nilopolitano em romaria
A fé me guia! A fé me guia!
Nilopolitano em romaria
A fé me guia! A fé me guia!

Em meus devaneios
Entre o real e a imaginação
Saudade persiste, insiste em passear no coração
Feito um poema à beira-mar
Canto pra te ver passar
Me vejo em teu caminho

Nessa imensidão azul do teu amor
E às vezes, perdido
Eu me encontro em tuas asas, Beija-Flor
Por mais que existam barreiras
Eu vim pra vencer no teu ninho
É bom lembrar
Eu não estou sozinho

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Segura o povo que o povo é o dono da rua
Ô corre gira que a rua é do Beija-Flor!

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Segura o povo que o povo é o dono da rua
Ô corre gira que a rua é do Beija-Flor!

Preceito!
Minha fé pra seguir nessa estrada
Odara ê! Reina firme na encruzilhada
Abram os caminhos do meu Beija-Flor
Por rotas já trilhadas no passado

O tempo de tormenta que esse mar levou
Revela este novo Eldorado
Nas trilhas da vida, desbravador
Destino traçado, vencedor
Nos becos da solidão
Moleque de pé no chão

E nessas andanças, eu sigo teus passos
São tantas promessas de um peregrino
É crer no milagre, sagrados valores
Em tantos altares, em tantos andores
A vela que acende, a dor que se apaga
A mão que afaga se torna corrente

Nilopolitano em romaria
A fé me guia! A fé me guia!
Nilopolitano em romaria
A fé me guia! A fé me guia!

Em meus devaneios
Entre o real e a imaginação
Saudade persiste, insiste em passear no coração
Feito um poema à beira-mar
Canto pra te ver passar
Me vejo em teu caminho

Nessa imensidão azul do teu amor
E às vezes, perdido
Eu me encontro em tuas asas, Beija-Flor
Por mais que existam barreiras
Eu vim pra vencer no teu ninho
É bom lembrar
Eu não estou sozinho

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Segura o povo que o povo é o dono da rua
Ô corre gira que a rua é do Beija-Flor!

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Segura o povo que o povo é o dono da rua
Ô corre gira que a rua é do Beija-Flor!
Segura o povo que o povo é o dono da rua
Ô corre gira que a rua é do Beija-Flor!

Peu importe le nombre d’obstacles qu’il peut y avoir
Je suis venu pour gagner dans votre nid
C’est bon de se rappeler que je ne suis pas seul.

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Tenir le peuple que le peuple possède la rue
Ô courez, la rue appartient à Beija-Flor !

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Tenir le peuple que le peuple possède la rue
Ô Filez, la rue appartient à Beija-Flor !

Précepte !
Ma foi pour suivre cette route
Odara ! Reigns firm à la croisée des chemins
Ouvrez les sentiers de ma Beija-Flor
Par des routes déjà foulées dans le passé

Les temps de tempête que cette mer a pris
Dévoile cette nouvelle Eldorado
Sur les chemins de la vie, un pionnier
Destinée tracée, victorieuse
Dans les allées de la solitude
Un garçon avec les pieds sur terre

Et dans ces pérégrinations, je suis tes traces
Tant de promesses d’un pèlerin
C’est croire aux miracles, aux valeurs sacrées
Sur tant d’autels, sur tant de saints
La bougie qui s’allume, la douleur qui s’éteint
La main qui caresse devient courante

Nilopolitain en pèlerinage
La foi me guide ! La foi me guide !
Nilopolitain en pèlerinage
La foi me guide ! La foi me guide !

Dans mes rêves éveillés
Entre réalité et imagination
Saudade persiste, insiste pour marcher dans mon coeur
Comme un poème au bord de la mer
Je chante pour te voir passer
Je me vois sur votre chemin

Dans l’immensité bleue de ton amour
Et parfois, perdu
Je me retrouve dans tes ailes, Colibri
Même s’il peut y avoir des obstacles
Je suis venu pour gagner dans votre nid
Il est bon de se souvenir
Je ne suis pas seul

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Tenir le peuple que le peuple possède la rue
Ô courez, la rue appartient à Beija-Flor !

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Tenir le peuple que le peuple possède la rue
Ô Filez, la rue appartient à Beija-Flor !

Précepte !
Ma foi pour suivre cette route
Odara ! Reigns firm à la croisée des chemins
Ouvrez les sentiers de ma Beija-Flor
Par des routes déjà foulées dans le passé

Les temps de tempête que cette mer a pris
Dévoile cette nouvelle Eldorado
Sur les chemins de la vie, un pionnier
Destinée tracée, victorieuse
Dans les allées de la solitude
Un garçon avec les pieds sur terre

Et dans ces pérégrinations, je suis tes traces
Tant de promesses d’un pèlerin
C’est croire aux miracles, aux valeurs sacrées
Sur tant d’autels, sur tant de saints
La bougie qui s’allume, la douleur qui s’éteint
La main qui caresse devient courante

Nilopolitain en pèlerinage
La foi me guide ! La foi me guide !
Nilopolitain en pèlerinage
La foi me guide ! La foi me guide !

Dans mes rêves éveillés
Entre réalité et imagination
Saudade persiste, insiste pour marcher dans mon coeur
Comme un poème au bord de la mer
Je chante pour te voir passer
Je me vois sur votre chemin

Dans l’immensité bleue de ton amour
Et parfois, perdu
Je me retrouve dans tes ailes, Colibri
Même s’il peut y avoir des obstacles
Je suis venu pour gagner dans votre nid
Il est bon de se souvenir
Je ne suis pas seul

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Tenir le peuple que le peuple possède la rue
Ô courez, la rue appartient à Beija-Flor !

Ê Laroyê Ina Mojubá
Adakê Exu ô, ô, ô
Tenir le peuple que le peuple possède la rue
Ô Filez, la rue appartient à Beija-Flor !
Tenir le peuple que le peuple possède la rue
Ô Filez, la rue appartient à Beija-Flor !

G.R.E.S SÃO CLEMENTE

Enredo: « O conto do vigário »
Thème:  « Le conte de Vicaire (curé) »

Autores/Auteur : Magal Clareou, Diogo Rosa, Julio Assis, Jean Costa, Dario Jr e Thiago Soares

Clip officiel SAO CLEMENT 2020 : « O conto do vigário » « Le conte du vicaire (curé) »

Meu povo chegou, ô, ô
A maré vai virar, laiá
Na ginga, pra frente, lá vem São Clemente
Sem medo de acreditar

Mon peuple est arrivé oh oh,
La marée va changer, Laia,,
En mouvement vers l’avant, São Clemente arrive
Sans avoir peur d’y croire.

O sino toca na capela e anuncia
Nossa Senhora, começou a confusão
Quem vai ficar com a imagem de Maria?
O burro vai tomar a decisão

La cloche de la chapelle sonne et annonce
Notre mère le désordre à commencé !
Qui va garder l’image de Marie ?
L’âne va prendre la décision (référence au conte du 18 ème siècle qui raconte l’histoire d’une arnaque

Mas o jogo estava armado
Era o conto do vigário
Nessa terra fértil de enredo
Se aprende desde cedo
Todo papo que se planta dá
Dom João deu uma volta em Napoleão
Fez da colônia dos malandros capital
Trambique, patrimônio nacional

Mais le jeu était fait,
C’était le conte de Vicaire
Sur cette terre fertile de enredo
On apprend tôt
Toutes les semences qu’on plante, poussent
Dom João (roi du Portugal) a fait un tour en mode Napoléon
A fait de la colonnie des escrocs capital
Arnaque, patrimoine national.

Tem laranja!
Na minha mão, uma é três e três é dez
É o bilhete premiado vendido na rua
Malandro passando terreno na Lua

Il y a de l’orange (orange est souvent utilisé au Brésil pour une expression policière qualifiant une usurpation d’identité ou détournements divers).
Dans ma main, un est égal à trois et trois est égal à Dix
C’est le ticket gagnant, vendu dans la rue
Escroc passant le sol sur la lune

Hoje, o vigário de gravata
Abençoa a mamata
Lobo em pele de cordeiro
Trago em três dias seu amor
La garantia soy yo
Só trabalho com dinheiro
Chamou o VAR, tá grampeado
Vazou, deu sururu
Tem marajá puxando férias em Bangu

Aujourd’hui le Vicaire en cravate
Bénie le profit illicite
Loup en peau d’agneau
Je ramène en trois jours votre amour
La garantie c’est moi (phrase en espagnol)
Je travaille seulement avec l’argent
Il a appelé la VAR, il est connecté
Il est parti, ça a créé le bazard
Il a des gains importants issus de fonds publics permettant des vacances à Banguu

Balança na rede
Abre a janela, aperta o coração
O filtro é fantasia da beleza
Na virtual roleta da desilusão

Modération (pour les jugements) sur le réseau,
Ouvre la fenêtre, serre le coeur
Le filtre est le costume de la beauté
Dans la roulette virtuelle de la désillusion.

Brasil, compartilhou, viralizou, nem viu
E o país inteiro assim sambou
Caiu na fake news

Le Brésil, a partagé, s’est propagé, et n’a rien vu
Et le pays tout entier a sambé ainsi
Il est tombé dans les fake news.

G.R.E.S ESTACIO DE SA

Enredo: « Pedra »
Thème:  « Pierre »

Autores/Auteur : Edson Marinho, Jorge Xavier, Júlio Alves, Jailton Russo, Ivan Ribeiro, Dudu Miller, Alexandre Moraes e Hugo Bruno

Clip officiel ESTACIO DE SA 2020 : « Pedra » « Pierre »

O poder que emana do alto da pedreira
Tem alma justiceira e garra de leão
Senhor não deixa um filho seu sozinho
Tirando pedras do meu caminho

Le pouvoir qui émane du haut de la carrière
A une âme justicière et la détermination d’un lion
Seigneur, ne laissez pas seul un de vos fils
Enlever les pierres de mon chemin.

Vai São Carlos
À força dos ancestrais
Pedra fundamental do samba
Batalhas e rituais
Paredes que contam histórias
Na sede pela vitória
Sagrada, talhada, encravada no chão
Conduz meu pavilhão

Va São Carlos (Saint Charles, sud de São Paulo, localisé sur les chemins qui menaient autrefois à d’importantes mines d’or)
La force de nos ancêtres
La pierre fondamentale du samba
Des batailles et des rituels
Des murs qui racontent des histoires
Au siège pour la victoire
Sacrée, taillée, ancrée dans le sol
Elle conduit mon pavillon.

Ê roda pra lá, roda pra cá
Brilha na estrada seguindo o caminho do mar
Diamantes e amores, sedução e fantasia
A riqueza dos senhores
Dos escravos, alforria

Eh une roulade par là bas, eh une roulade par ici
Elle brille sur la route en suivant le chemin vers la mer
Diamants et amours, la séduction et la fantaisie
La richesse des seigneurs
Des esclaves retrouvant la liberté

No verso duro a inspiração
Da serra do meu pai e meu avô
O trem que leva a produção
Das minas a tinta do grande escritor

Dans un vers (de poème) fort, l’inspiration
De la montagne de mon père et de mon grand-père
Le train qui emmène la production
Des mines l’encre du grand écrivain

Vem peneirar, peneirar
O garimpo traz o ouro a cobiça dos mortais
Peneirar, peneirar
Devastando a natureza no Pará dos Carajás

Viens tamiser, tamiser
Le territoire (où on explore des minéraux précieux) amène l’or à la convoitise des mortels
Tamiser, tamiser
En dévastant la nature à Pará dos Carajas (région connue pour ses mines d’or et riches en minéraux variés)

Da Lua de Jorge, eu vejo o planeta azul chorar
Atire a pedra quem não tem espelho
Quero meu rubi vermelho
Pra minha Estácio de Sá

De la lune de Jorge (são Jorge, St Georges, est associé à la lune et considéré comme le seigneur des métaux) je vois la planète bleue pleurer
Jetez la pierre à qui n’a pas de miroir
Je veux mon rubis rouge
Pour mon Estácio de Sá.

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